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Crikette Guilimaux

Ô Geneviève, ma tendre amie

13 Mars 2023 , Rédigé par Crikette

Genevieve Sapanet home
23 passage de Ménilmontant - Geneviève

 

Ici au 23 passage de Ménilmontant

A vécu des années durant

Mon amie bien-aimée

Geneviève Sapanet.

En 2007, je t’ai rencontré

A pôle emploi dans un atelier

Dirigé par Ronan R, un super conseiller.

Toute de suite j’ai remarqué

Ton caractère, ton sourire, ton parler

Au fur et à mesure des jours

Nous nous sommes entraidées,

Soutenues et rapprochées,

Une belle amitié est née. 

Franc du collier, à fleur de peau,

Marquée par le décès de ton frère Patrick,

Affaiblie par la fin de vie de ta mère, 

Tu te sentais délaissée, mal aimée, abandonnée par ton autre frère aîné, M.

Le 12 juin 1989, le 15 mai 2020

Étaient des dates anniversaires

Que tu redoutais, à Noël seule aussi. 

Comme dit l’adage, on choisit ses amis

On ne choisit pas sa famille. 

Ta famille de cœur, tes vraies amies,

Valérie (s), Laurence, Nathalie, Bibi

Savaient t accepter et t'aimer

Pour qui tu étais :

Une femme au grand cœur, bienveillante,

Qui aimait les gens, aimait partager,

Parfois naïve, ta générosité

Certains ont voulu en abuser

Des gens, tu ne voulais voir que le positif.

Tu étais toujours souriante et féminine,

Enjouée à chacune de nos rencontres. 

Heureuse de papoter

Dans un de tes bistrots de quartier

Que tu aimais tant.  

Nous, tes amies, étions là pour t épauler

Quand les hommes de ta vie

Apres avoir fait fleurir ton cœur

T ont laissé toute meurtrie. 

Mais à Courseulles, chaque mois d’août

Tu te ressourçais, parfois avec tes copines de plage.

Tu étais bien mystérieuse mais heureuse

Et apaisée à ton retour dans ton Paris quotidien. 

Dernièrement tu étais accompagnée

Aidée au travail à la CFDT

Pour surmonter tes problèmes. 

Ton moral remontait, tu avais des projets

Parole de psy.

J’aime à la croire, un avenir radieux s'ouvrait à toi.

Malgré certains soucis récurrents,

Tu les auraient surmontés. 

Ma chère Geneviève,

Tes amitiés tu les cloisonnais,

Il aura fallu ton décès pour que je parle à ton amie d’enfance Val.

Tu vas laisser un grand vide dans mon cœur, dans notre cœur. 

Le mur du 11ème et la place verte n’auront plus la même saveur sans ton sourire.

Cet hommage je te l’écrit afin de laisser

Une trace de ton passage sur terre.

Un dernier adieu au cimetière, nous en sommes privés,

"obsèques dans la plus strict intimité familiale "... soit,

On ne peut déroger au bon vouloir de la famille proche.

Te connaissant, tu n’aurais pas aimé

Qu’on puisse te manquer autant de respect,

En éloignant tes amies bien-aimées

Qui voulaient juste t accompagner reposer en paix.

Saurons nous un jour pourquoi la faucheuse est venue te cueillir si jeune à 56 ans ?

Où pourrons nous déposer des fleurs ?

Serait-ce à Pontarion dans la Creuse ?

Pourrons nous récupérer un souvenir ?

Peu importe si nous n’avons pas les réponses

J'ai une certitude :

Tu resteras à jamais dans mon cœur

Comme un pilier de ces quinze dernières années et mon cœur se pincera encore longtemps en pensant à toi.

Salut l’amie Geneviève 

Bon vent.

Christine Fouqué , Paris le 13mars 2023 

 

Geneviève Sapanet , décédée le 21 février 2023 à Paris à 56 ans.

 

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N
Ma chère, ma douce, comme tu aimais me le dire.Bien sûr je ne te connaissais pas autant que tes amis, ta famille, tes collègues, mais j’avais repéré en toi quelques fragilités quelques battements d’ailes chaotiques Je n ai peut-être pas cette prétention, mais j’ose dire que quelque part, on se ressemblait un peu…. Toujours le sourire. Toujours les bons mots pour ne pas faire souffrir les gens ou les dévaloriser toujours cette bienveillance envers les autres …et puis toujours ces éclats de soleil dans les yeux … ce petit air polisson un rien suspect… mais derrière ce regard derrière ce sourire que ce cachait il vraiment… ?bien sûr par respect et pour rester à ma place sans vouloir me montrer trop intrusive,je ne posais pas de de questions, mais derrière certaines attitudes, certains sourires, certains mots à demi dits , on pouvait deviner le mal-être qu’on parfois ces cœurs trop purs , trop sensibles, on pouvait deviner un cœur trop lourd de blessures de fêlures et sûrement de rêves de bonheur non aboutis…Va ma douce Geneviève en espérant que là où tu es , tes petits yeux brillants continueront à pétiller…
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